« Insécurité grandissante », « majorité municipale trop passive ». En vue des élections, un groupe politique attaque la Mairie de Blagnac sur son inaction quelques jours après un crime.
La loi des séries ferait-elle du tort à la Ville de Blagnac, près de Toulouse ?
Après la profanation de plusieurs tombes et une rixe qui s’est terminée en meurtre, deux gros faits divers en l’espace de deux mois, la réputation de la ville semble se ternir auprès de certains citoyens, à l’heure où l’échéance des prochaines élections municipales approche.
Une « insécurité grandissante à Blagnac » selon cette association
Sur les réseaux sociaux, une association du nom d’Avenir Blagnac, « à vocation politique en vue des municipales 2026 », écrit-elle sur son site, s’est emparée de la question de la sécurité. « Le crime survenu dans la nuit du vendredi au samedi 23 novembre 2024 est venu tragiquement illustrer l’insécurité grandissante à Blagnac », écrit-elle dans un communiqué de presse adressé à Actu Toulouse.
Dans un propos agrémenté de chiffres, l’association Avenir Blagnac parle d’en moyenne « 4 à 5 crimes et délits par jour, bien au-dessus des moyennes nationales pour des villes similaires ».